Pour le bien-être des enfants hospitalisés
à Lausanne, au CHUV et à l'Hôpital de l'enfance.
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Activités Physiques Adaptées (APA)

Les professionnels de la pédiatrie sont convaincus que même les enfants très malades bénéficient de l'effet positif du sport et du mouvement.
Grâce au sport les enfants hospitalisés se réapproprient activement leur corps. En adaptant les activités physiques aux possibilités du patient, l'intervenante lui permet de retrouver de nouvelles possibilités de se mouvoir. Les parents aussi réagissent à leur enfant  faisant du sport : quand il joue, l'enfant semble ne plus être malade "il rit à nouveau comme un enfant".

Le sport permet à l'enfant d'apprivoiser son cadre de vie. La chambre d'hôpital devient terrain de foot, le corridor terrain de basket. Lorsque l'hôpital se transforme en espace sportif, l'enfant le perçoit différemment et positivement.

L'intervenante tente de réintroduire une dimension de plaisir dans et par le mouvement, en mobilisant les parties "saines" de l'enfant. Le sport permet également de maintenir la santé de l'enfant et d'éviter une forte fonte musculaire causée par un alitement prolongé.

Les enfants sont plus actifs grâce aux Activités Physiques Adaptées. Cela leur permet de se lever, ou du moins de se mobiliser, ce qui est nécessaire pour leur plaisir et leur bien-être. Ceci contribue à leur développement et permet d’éviter certaines répercussions liées à un alitement prolongé comme par exemple la fonte musculaire. De plus les APAs permettent souvent à l’enfant de sortir de sa chambre, rencontrer d’autres personnes, se changer les idées. L’enfant paraît souvent bien plus dynamique et souriant à la fin de l’activité. Tout ceci contribue à améliorer leur qualité de vie.

Petite histoire…

« Je m’appelle Oscar, j’ai 10 ans et je suis atteint du cancer. Du jour au lendemain, ma vie et celle de ma famille a été bouleversée. Depuis cette annonce il y a quelques mois, je suis obligé de passer beaucoup de temps à l’hôpital pour mes traitements de chimiothérapie. J’ai perdu mes cheveux, je suis souvent très fatigué et je souffre fréquemment de nausées.

Je suis triste d’être à l’hôpital car je ne suis pas en forme et je ne peux pas être avec mes copains, vivre ma vie comme d’habitude quoi ! Mais heureusement, plein d’activités sont proposées si on veut : clowns, peinture sur soie, visioconférence, musique, bénévoles…

Un jour quelqu’un est même venu me proposer de faire une activité physique. Du sport quoi ! Moi j’étais pas convaincu au début : quel sport pouvait-on pratiquer à l’hôpital ? De plus j’étais très fatigué et relié à une potence, je préférais donc rester tranquille dans mon lit. Mais l’intervenante m’a fait découvrir que l’on pouvait faire une activité physique même dans son lit. Pas de l’endurance ; mais de la coordination ou de la précision par exemple. Ce jour-là on a fait des fléchettes, la fois suivante des raquettes… J’ai vite eu envie d’essayer les autres activités proposées. C’est comme ca que je me suis retrouvé dans le couloir, toujours avec ma potence, à faire du ping-pong, des quilles, du baseball…

C’est fou car moi qui me sentais si fatigué je retrouvais plein d’énergie dans l’activité. Ca fait du bien de se changer les idées, d’oublier un moment la maladie. Et quelle impression étrange que celle de redécouvrir les sensations de son corps en mouvement ! »

Les intervenantes:

  Alexandra Balz: Intervenante en Activités   Physiques Adaptées. Elle a été recrutée   auprès de la Faculté des sports de   l’Université de Lausanne.

  Claire Hentsch: intervenante en Activités   Physiques Adaptées au CHUV et à l’HEL